Le virus Monkey Pox est une maladie infectieuse marquée par une éruption cutanée, souvent accompagnée de fièvre ou de ganglions. S’agit il d’une nouvelle pandémie ?
La variole simienne (mpox) est une maladie infectieuse se transmet par contact physique. Elle peut se transmettre par les animaux, les matériaux contaminés, et même de la mère à l’enfant.
Identifiée en 1958 chez des singes et en 1970 chez l’homme, elle a émergé après l’arrêt de la vaccination antivariolique. Le réservoir naturel reste inconnu, bien que les petits mammifères soient suspectés. Une flambée mondiale a eu lieu en 2022-2023.
Le 14 août 2024, l’OMS a déclaré une Urgence de santé publique mondiale en réponse à la circulation du mpox en Afrique Centrale.
Le risque d’infection en Europe est jugé faible pour la population générale.
Cependant, le risque parait plus élevé pour ceux ayant des contacts étroits ou de multiples partenaires sexuels.
En France, entre janvier et juin 2024, 107 cas de mpox ont été recensés en France, principalement en Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, sans signal de décès !
Face à ces faits, pourquoi les médias parlent de pandémie et ont recours à un climat anxiogène ? Le MONKEY POX constitue t’elle une nouvelle pandémie ?
L’état d’urgence sanitaire peut il être déclenché face à une épidémie de Monkey Pox ?
Oui tout à fait !
L’article L.3131-1 du code de la santé publique constitue le fondement du déclenchement des premières mesures de restrictions en cas de « menace sanitaire grave ».
Le texte indique « I.-En cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d’urgence, notamment en cas de menace d’épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, dans l’intérêt de la santé publique et aux seules fins de prévenir et de limiter les conséquences de cette menace sur la santé de la population, (…) »
Or, comme nous l’avons rappelé précédemment, ce texte ne précise pas ce qu’est une « menace sanitaire grave ».
Surtout, aucun texte ne définit précisément ce qu’est une « crise sanitaire ».
Ainsi, la loi ne fixe pas de critères précis et objectifs permettant de déclencher l’état d’urgence sanitaire.
En conséquence, une crise sanitaire est tout ce que le gouvernement du moment, estime être une crise sanitaire !
C’est pourquoi, l’épidémie de MONKEY POX n’a pas besoin de causer la mort et la désolation. Il suffit juste que le gouvernement juge qu’il s’agisse d’une nouvelle pandémie pour que cela en soit une.
Qu’est ce que l’urgence de santé publique à portée internationale pour le MONKEY POX ?
Le 14 aout 2024 l’OMS a déclaré le MONKEY POX comme étant une urgence de santé publique à portée internationale. Le MONKEY POX est il une nouvelle pandémie ? Pas pour l’OMS à ce jour qui ne la classe pas comme telle.
Il s’agit d’une déclaration de l’OMS visant à permettre aux Etats de collaborer afin d’endiguer le risque de propagation internationale. Le règlement sanitaire international prévoit un certain nombre de mesures.
Ces mesures ne constituent pas à ce jour des obligations pour les Etats. En effet, le traité pandémie n’est toujours pas entré en vigueur faute d’accord entre les Etats.
Ainsi, seules des recommandations peuvent être établies par l’OMS à destination d’un Etat. En revanche, un Etat peut prétexter de recommandations prises par l’OMS pour restreindre les libertés de ces citoyens.
En effet, il est plus facile pour un Etat d’indiquer que la contrainte trouve sa source dans une force extérieure.
Ainsi, le citoyen ne cherche plus à se retourner contre l’Etat, auteur de la restriction mais contre son prétendu « commanditaire ».
Or, ce procédé ne vise qu’à rendre plus acceptable ces restrictions en agitant un écran de fumée.
Pourquoi le gouvernement agite le risque d’une nouvelle crise sanitaire ?
La peur toujours la peur rien que la peur !
Afin de canaliser toute idée de contestation légitime, le gouvernement agite les peurs. Celle de mourir d’une maladie est une peur vieille comme le monde. Cependant, dans une population vieillissante, cette peur fonctionne à merveille.
Par la peur, les citoyens sont maintenus dans un état de soumission intellectuelle. Parce que réfléchir demande un effort supplémentaire, ils préfereront accepter que d’autres se chargent de la sale besogne pour eux.
Quant au gouvernement, il proposera la maladie et le remède !
Lorsqu’une population est apeurée, elle est moins encline à la contestation de l’ordre établi. Car face au chaos, il faut un chef capable de les unir tous !
Car aujourd’hui, la population a plus de raisons légitimes de contester l’ordre établi. Les nantis sont pléthores et la caste politique en est massivement ampli. Au dessus des lois, ces derniers peuvent se permettre tous les excès dans l’impunité la plus totale. Aucun de leurs actes n’a de conséquence. Cette situation est le contraire de l’Etat de droit, un Etat dans lequel tous sont soumis aux mêmes règles, gouvernants et gouvernés.
Quant aux contre pouvoirs ces derniers sont incarnés par la caste qu’ils sont censés contrôler.
Qui contrôle le contrôleur lorsque ce dernier faillit à sa mission ?
En conclusion, le MONKEY POX n’est pas à proprement parler, la prochaine maladie qui terrassera nos vies. En revanche, il peut conduire à restreindre nos libertés encore plus que jamais.
Face à cela, il nous faut tenir le droit, contester sans jamais faillir les mesures restrictives de liberté et agir pour qu’une autre voie puisse exister !
