La liberté d’expression face à la censure ou comment la censure restreint la liberté d’expression en dehors de la loi de 1881.
En effet, la liberté d’expression a été consacrée par la loi du 29 juillet 1881. Elle se trouve aujourd’hui censurée par des mécanismes para juridiques. Ces restrictions sont graves car dorénavant ce n’est plus la loi ni l’Etat qui fixent ses limites. Cela constitue clairement une atteinte à la Démocratie et à nos valeurs fondamentales.
Nous sommes entrés dans une période de restriction et d’interdiction.
La liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin. Ce cycle infernal continuera. Plus un pouvoir est faible plus il est enclin à réduire la liberté d’expression.
Ce comportement résulte du fait qu’un pouvoir contestable doit faire taire la contestation pour se maintenir au pouvoir.
La censure est l’arme des faibles, et c’est pourquoi elle est l’instrument privilégié des régimes anti démocratique.
Cependant, cette censure ne passe plus par la loi mais par d’autres mécanismes insidieux.
Nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur la liberté d’expression face à la censure.
Qu’est ce que la liberté d’expression ?
La liberté d’expression est constitue le droit d’exprimer ses idées, de recevoir et de communiquer des informations de manière libre sans ingérence des autorités publiques.
La liberté d’expression, inscrite à l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, est un pilier fondamental des démocraties. Elle est également protégée par notre constitution au sein de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
« Sans liberté d’expression, il n’y a ni débat, ni démocratie, mais seulement silence et oppression. »
Ce droit s’étend aux opinions et idées qui peuvent choquer, blesser ou déranger, préservant ainsi le pluralisme et l’ouverture nécessaire à une société démocratique.
Ainsi, la liberté d’expression est utile parce qu’elle protège les opinions et idées minoritaires !
Initialement la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse était très libérale.
Vous pouviez vous exprimer. Si vous aviez abusé de votre droit, alors une peine pouvait être prononcée. Elle l’était par l’état, si la loi prévoyait la sanction de cet abus et toujours a posteriori.
Ainsi, la liberté d’expression n’est pas absolue et peut être limitée pour des raisons légitimes. Ainsi la sécurité nationale, l’ordre public, ou la protection des droits d’autrui peuvent restreindre cette liberté.
En outre la liberté d’expression permettait de dire à peu près tout y compris de véhiculer des idées qui peuvent déranger blesser ou choquer.
Quelles sont les limites de la liberté d’expression ?
La liberté d’expression n’est pas absolue et peut donc être limitée. Dès la loi de 1881 cette limitation était consacrée. Ainsi, il n’est pas possible d’injurier ou diffamer une personne sans en subir les conséquences.
La tolérance absolue envers l’intolérance pourrait détruire la démocratie elle-même.
Ces restrictions s’appliquent lorsque cette liberté menace la sécurité nationale, l’ordre public, la santé ou la morale publique.
Ainsi, il n’est pas possible de causer du tort à autrui. En effet, en injuriant ou diffamant, la personne abuse de son droit à la liberté d’expression.
La liberté d’expression s’arrête là où commence la destruction des droits d’autrui !
C’est pourquoi les discours de haine constituent également un abus de cette liberté.
Toute limitation doit toutefois être nécessaire dans une société démocratique et proportionnée au but poursuivie.
La jurisprudence exclut également les discours visant à détruire les droits et libertés fondamentales protégés par la Convention, tels que les propositions nazis ou racistes, qui exploitaient la tolérance démocratique pour propager l’intolérance.
Quels sont les enjeux de la liberté d’expression ?
La liberté d’expression est à la fois un droit fondamental et une condition essentielle au bon fonctionnement des démocraties.
Sans liberté d’expression, il n’y a ni démocratie, ni progrès, ni avenir possible !
Elle favorise le pluralisme, l’esprit critique et le vivre ensemble. Une société qui ne peut plus s’exprimer constitue un grave danger. Car si les mots ne peuvent sortir, ces derniers se manifesteront par la violence.
Ainsi il doit être possible de pouvoir critiquer sans crainte de représailles !
Egalement, elle est essentielle pour garantir une presse indépendante, capable de critiquer et diffuser des informations au public sans subir la censure.
Cependant cette liberté ne doit pas devenir le pire ennemie de la Démocratie.
C’est pourquoi elle ne doit pas favoriser les discours haineux, la diffamation et la désinformation, qui peuvent menacer la cohésion sociale et les droits d’autrui.
Dans un contexte numérique, la liberté d’expression est confrontée à de nouveaux défis : la régulation des plateformes en ligne, la protection des sources journalistiques, et le risque de censure.
Enfin, les États doivent veiller à ce que les restrictions accordées à cette liberté soient proportionnées et nécessaires, afin d’éviter tout abus d’autorité qui transformerait la régulation en oppression.
Ainsi, rappelons qu’au nom de la protection de la santé publique, la campagne de communication de Réinfo Liberté sur les effets secondaires a été censurée.
Les nouvelles formes de censure de la liberté d’expression
Aujourd’hui nous assistons à de nouvelles formes de censure. Ce n’est plus la loi de 1881 qui fixe les limites, ni le juge, pouvoir régalien de l’Etat.
La censure grâce à la propagande :
La propagande se définit comme la déclaration d’une Vérité officielle, délimitant le camp du bien et du mal !
Ainsi quiconque irait contre la doctrine officielle se retrouvera discrédité. Ses propos seront rendus inaudibles mais surtout il sera invisibilisé.
Dans une démocratie autoritaire, il n’y a plus d’opposants politiques.
Il ne reste que des « complotistes », « antivax », « criminels » ou quelconque sobriquet.
Ce type de qualification est utile car il permet de ne plus discuter des idées. En discréditant le messager vous rendez le message inaudible et invisible.
La censure exercée par des sociétés privées.
Des sociétés privées et étrangères comme Facebook peuvent décider de ce qui relève de votre liberté d’expression. Ainsi ce n’est plus la loi qui délimite cette liberté. Ce sont des règles établies par des sociétés. Ces règles ne sont pas toujours connues à l’avance et vont avoir pour conséquence de faire taire quiconque irait à l’encontre. Ainsi, vous pouvez vous retrouver censuré et voir votre compte supprimer ou shadowdan.
C’est une entorse à la liberté d’expression dont les seules limites devraient être fixées par l’Etat à travers la loi !
La censure par l’intermédiaire des médias.
Est ce que ce sont les médias qui font l’information ou l’information qui fait les médias ?
Naturellement, ce sont les médias qui font l’information. Ce sont ces derniers qui vous disent ce qui est important et ce qui ne l’ait pas. En outre, ils se sont fait les porte paroles du gouvernement.
Rappelons nous la diffusion à outrance du port du masque en extérieur. Les médias décident de quoi parler et censurent en rendant invisible tous les autres vrais sujets.
La censure par la pression sociale.
Chaque individu se censure lui même afin de rentrer dans le moule et ne pas se confronter à une sorte d’exclusion sociale. En réalité par la crainte de l’ostracisation, les individus se refusent à s’exprimer.
Prendre position, exprimer son avis nécessité un courage. Or, dans une société démocratique, la liberté d’expression ne devrait pas être conditionnée par le courage. Car malheureusement cette vertu manque cruellement !
Comment défendre la liberté d’expression ?
Il nous faut agir par quatre moyens afin de défendre la liberté d’expression face à la censure.
Premièrement, dénoncer les mécanismes de censure constitue une étape cruciale. Pour combattre un ennemie il faut être capable de le nommer.
Deuxièmement, il est primordial de combattre juridiquement, devant les juges, les atteintes à la liberté d’expression. Chaque censure doit être sévèrement combattu. C’est pourquoi l’Association Réinfo Liberté a décidé de combattre la campagne de censure dont elle a fait l’objet lorsqu’elle a décidé de dénoncer les effets secondaires.
Troisièmement, il est important de ne pas céder à la pression sociale. Lorsque tout le monde est d’accord sur un sujet c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
Défendre la liberté d’expression, c’est protéger le droit de dire même ce qui dérange, sans crainte de représailles !
Quatrièmement, il est important que les citoyens reprennent leur souveraineté sur leurs médias. Il est anormal que quelques milliardaires possèdent la totalité des médias. En outre, les réseaux sociaux doivent être soumises à nos règles. Si les GAFAM comptent prospérer sur notre territoire, alors ils doivent se conformer à notre conception de la liberté d’expression. Les censeurs n’ont pas leur place en Démocratie.
En conclusion, combattre la censure c’est considérer que quand on fait taire une voix, c’est toute la démocratie qui s’affaiblit !