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Etat destructeur des libertés publiques

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Sommaire

Depuis plusieurs décennies l’Etat est devenu destructeur des libertés publiques alors qu’il est censé protéger les libertés fondamentales.

Ces restrictions sont légions car elles sont peu coûteuses. Réduire une liberté est toujours plus facile que d’en assurer sa continuité.

Notamment l’effet cliquet est un mécanisme par lequel des mesures exceptionnelles adoptées en temps de crise (comme lors de la pandémie de Covid-19) deviennent permanentes. Ces restrictions perdurent même après la fin de la situation qui les justifiait. Cet effet résulte souvent d’un glissement progressif où les libertés publiques sont restreintes durablement.

Aujourd’hui l’Etat sait tous de ses concitoyens et légifèrent dans tous les domaines. En outre la vidéoprotection est quasi partout. Elle est dévoyée à des fins qui n’étaient pas prévues. Pour éviter ces abus, il est nécessaire que les citoyens saisissent la justice ce qui rend ineffectif la protection des libertés publiques. Dans cet article nous vous expliquerons comment l’Etat réussi à réduire les libertés fondamentales des citoyens.

Etat destructeur des libertés publiques par l’instauration des pass

Le pass sanitaire a été une première étape dans le contrôle à moindre frais des populations. Sans qu’il soit nécessaire de mesurer l’efficacité de ce mécanisme, les citoyens ont été contraints de se soumettre à un contrôle permanent dans tous les domaines de leur vie.

Le coût total de la mesure est évalué par la Cour des comptes à 7,6 milliards d’euros (2020-2022).

Pour retrouver le rapport complet de la Cour des Comptes c’est ici.

En juillet 2024, c’est le pass JO qui est en réalité un Pass grands évènements, grands rassemblements qui est mis à l’honneur. Le cout de la mesure aura coûté plus de 3 milliards (page 12 du rapport de la Cour des Comptes).

Le mécanisme par lequel l’Etat rend facultatif une liberté fondamentale en la soumettant à des critères de désactivation a le vent en poupe. Il est clair que l’ère du pass citoyen est en marche et que rien ne semble l’arrêter.

Etat destructeur des activités économiques

L’Etat destructeur des activités économiques résulte de la surrèglementation des activités économiques.

Entreprendre sans se pendre !

Doux euphémisme lorsque l’on connait toutes les règlementations pesant sur le moindre auto entrepreneur. Tout d’abord, la taxflation est aujourd’hui la seule « vision courtermiste » mise en place par les politiques économiques.

La taxflation décrit une situation dans laquelle l’économie souffre simultanément d’une forte inflation corrélée à une augmentation importante des taxations.

Ce type de mesure est contre productive puisqu’elle détruit la création de richesse et appauvrit significativement l’ensemble de la population. Elle pousse les très riches à optimiser leur fiscalité, les classes moyennes à moins travailler, et les classes pauvres à tricher sur les aides sociales ou le travail dissimulé.

Etat définisseur du camp du bien et du camp du mal : le cas Marineland

Qui est contre le bienêtre animal ?

Personne et quiconque revendiquerait le contraire se retrouverait au ban des personnalités déclarées persona non grata.

Pourquoi la fermeture de Marineland est dramatique ?

À partir de 2026 (délai de 5 ans après la promulgation de la loi), les spectacles impliquant des cétacés (dauphins, orques, etc.) sont interdits. Cela remet en question la viabilité de nombreuses activités de Marineland, qui reposent principalement sur ce type d’attractions.

L’article 46 de la loi du 30 novembre 2021 interdit la participation de spécimens de cétacés à des spectacles. On peut se réjouir de ce type de mesure. Cependant, une telle réjouissance serait nécessairement candide.

En effet, la disparition de Marineland à Antibes aura des impacts qui n’ont pas été mesurés.

Tout d’abord sur le plan éducatif, certaines personnes n’auront jamais l’occasion de voir des cétacés d’aussi près. La présence de ces animaux avaient un effet éducatif.

Ensuite sur le plan économique, la disparition de cette activité va conduire à la destruction d’un tissu économique local. Les faillites, le chômage, le déclassement social constituent une conséquence directe plus socialement acceptable.

La souffrance humaine n’est pas moins importante que le bienêtre animal.

De même, l’interdiction de l’activité de Marineland ne va pas pour autant mettre fin à la situation des orques, dauphins et autres cétacés. Ces derniers seront soit abattus soit déplacés dans d’autres parcs…

Déplacer le problème ne revient pas à le régler !

Enfin, sur le plan scientifique, Marineland disposait d’une expertise dans l’étude de ces spécimens et permettaient à la France de briller sur le plan international par la possibilité des connaissances acquises sur de tels spécimens.

Le bienêtre animal justifiait il la fin de Marineland ?

Il est évident que les cas de maltraitance animale ne sont plus admissibles en 2024, à supposer qu’il l’est été un jour. Evidemment, la pratique des spectacles d’animaux devaient évoluer. Cependant, cette évolution n’aurait pas du entrainer une interdiction totale. D’autres possibilités existaient et elles n’ont pas été sérieusement prises en compte.

Alors qu’était il possible de faire pour le bien-être animal ?

Le législateur avait deux possibilités :

  • interdire l’activité sur son territoire ;
  • accompagner le développement des infrastructures afin de rendre compatibles le bien-être animal avec son exploitation économique, scientifique et éducative ;

L’interdiction est bien plus facile et démontre l’hypocrisie de choix politiques. Marineland a fait l’objet d’une campagne du bien et du mal et a été désigné comme le mal. Pourront ils obtenir indemnisation ?

La responsabilité du fait des lois pourrait leur venir au secours afin d’indemniser ces derniers des conséquences financières de cette interdiction.

Ce type de décision est dangereuse car la loi doit permettre d’améliorer la vie des gens pas de les emmerder !

Etat destructeur des libertés publiques par le piétinement de la liberté d’expression

La lutte contre les dérives sectaires constitue une dérive de l’ingérence de l’Etat sur ce qu’il est possible ou non de penser.

Depuis la loi du 10 mai 2024 un nouveau délit a été créé à l’article 223-1-2 du code pénal.

Ce délit puni  » la provocation, au moyen de pressions ou de manœuvres réitérées, de toute personne atteinte d’une pathologie à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé de la personne concernée alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elle, compte tenu de la pathologie dont elle est atteinte, des conséquences particulièrement graves pour sa santé physique ou psychique. »

Par cette infraction, l’Etat cherche à punir toute personne qui critiquerait la position officielle quant à un traitement médical. En d’autres termes par cette infraction, la critique de la politique vaccinale menée durant la crise sanitaire serait rendue difficile car répréhensible.

Pour aller plus loin sur la lutte contre les dérives sectaires.

En outre, l’interdiction de la campagne de communication sur les effets secondaires de la vaccination est aussi dangereuse. Une telle interdiction vise à définir une Vérité officielle.

En conclusion, l’Etat est de plus en plus un destructeur des libertés publiques qui ne représente qu’une caste politique qui cherche à se maintenir au pouvoir par tous les moyens.

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